Présentation de l'auteure
Voici en quelques étapes la description de ma vie et ma passion pour la nature et photographie animalière.
Souvenirs d'enfance
Mes parents n'étant pas naturalistes, je n'ai pas eu véritablement d'apprentissage dans la nature, durant la petite enfance. La perception que j'avais du monde animal se résumait à aborder des animaux domestiques. Mon grand père maternel ayant une ferme, c'était mon monde animal, celui qui me fascinait. J'ai élevé, chez mes parents, des poules, canards qu'il ne fallait surtout pas tuer et apparemment, j'aimais les moutons. Cependant je n'allais pas être atteinte de Panurgisme à l'âge adulte. Vous remarquerez que j'aimais déjà conduire une voiture et que dans mon landau, je passais du temps au jardin. Peut-être écoutais-je le chant des oiseaux, comme aujourd'hui ?
Une ouverture vers la nature sauvage et l'art
L'enfance est un univers qui vous guide vers les sentiers que vous emprunterez dans votre vie. J'ai continué assez longtemps, à admirer les animaux de la ferme. Au fil des années, la passion pour la nature sauvage s'est faite progressivement avec les animaux de ma région et des contrées lointaines, comme l'Afrique, à travers des lectures orientées. Le fait d'habiter la campagne et proche du milieu forestier a facilité aussi cette ouverture. Une petite touche artistique commençait à naître, j'écrivais quelques poèmes, dessinais à mes heures perdues. Je cherchais ma voie, celle qui me rendait heureuse. Cependant, quelques lectures comme Claude Serre et Gotlib, du rock et encore du rock, mon versant rebelle.
La nature dans ma vie
Puis arrive l'âge adulte. Un métier de docteur en pharmacie très prenant durant 25 ans, un parcours de vie assez difficile au niveau santé pour mes proches et moi-même, mais la nature a toujours été là, généreuse et apaisante. Ce lien est ancré à jamais. Je ne conçois pas que l'être humain puisse vivre sans la nature. Vivre sans elle c'est être voué à se perdre. Mais l'humain continue à la détruire et s'autodétruit par conséquence.
Mes débuts avec la macrophotographie, les insectes et ma passion pour les orchidées sauvages.
Mariage en 1996. L'arrivée d'une petite princesse en 1999. J'ai commencé à photographier, lors des vacances familiales et dans notre jardin, qui, avec ma vision avant-gardiste, a été conçu pour accueillir une biodiversité grandissante. Je photographiais essentiellement des insectes, puis des plantes sauvages avec une grande passion pour les orchidées de ma région. Lors de mon mariage, j'avais une fleur d'orchidée au niveau de ma chevelure.
La photographie animalière
C'est grâce à un ami du sud de la France, en 2008, que j'ai eu de façon plus spécifique, le déclic pour la photographie animalière. Il m'a indiqué à l'époque le type de matériel adéquat et m'a conseillé d'adhérer à l'ASCPF, dont je fus membre du CA et secrétaire bénévole, pendant plusieurs années. Cette association m'a guidée sur la pratique de l'affût. En ce qui concerne la technique photographique, je suis autodidacte. J'aime les photographies naturalistes mais aussi les compositions plus originales. Je ne suis heureuse que si je créé dans ces deux univers. Toutes mes photographies sont réalisées en milieu sauvage et sans appâts. Ne pouvant pas voyager trop loin, c'est donc la nature proche de ma région qui est principalement représentée.
Mes actions de protection envers la nature
Depuis de nombreuses années, je transmets des données qui sont en fait mes observations naturalistes dans divers domaines : entomologique (Noé Conservation), botanique (CBNBL), ornithologique (LPO), mammalogique ( GMN), mycologique et principalement au niveau myxomycètes (MycoDB et INaturalist). J'ai participé de ce fait à alimenter des atlas et des bases de données scientifiques. Je fais partie du Groupe de Protection Busards Normandie et active sur le terrain. La photographie représente un jeune busard St Martin qui sera sauvé au nid, de l'action des machines agricoles. Je suis membre de plusieurs associations de protection animale (ASPAS, FERUS) ou naturalistes de ma région (Agrion de la Charentonne, Plasnes et Terre). Pour le futur, je compte énormément sur le changement de mentalité dans la façon d'élaborer son jardin. Ces espaces privés représentent en surface, plus que toutes les réserves naturelles françaises. Il faut prendre conscience qu'il n'y a pas de mauvaises herbes. Les plantes sauvages spontanées sont à laisser , elles sont le plus souvent des plantes hôtes d'insectes et sont très résistantes. Un jardin semi-sauvage avec quelques aménagements adéquats, augmente la biodiversité. MON JARDIN REFUGE LPO, cliquez.